Le Calavon-Coulon parcourt 84 km, depuis sa source située à 747 m d’altitude, sous le village de Banon, jusqu’à Cavaillon, où il rejoint la Durance, à une soixantaine de mètres d’altitude.
Tout au long de son parcours il traverse 20 communes : Banon, Simiane la Rotonde, Oppedette, Viens, Céreste, Saint Martin de Castillon, Castellet en Luberon, Caseneuve, Saignon, Apt, Roussillon, Bonnieux, Goult, Les Beaumettes, Ménerbes, Oppède, Maubec, Robion, Cavaillon, et Caumont-sur-Durance où le Calavon se jette dans la Durance.
Calavon ou Coulon ? La rivière est appelée le Calavon de Banon jusqu’aux Beaumettes, et change ensuite de nom pour devenir le Coulon. C’est à partir du XVIIIème siècle, qu’apparaît le nom de Calavon. Les gorges d’Oppedette seraient à l’origine de ce nom : ‘‘Cal’’ signifie la « pierre » et le mot celte ‘‘avon’’ veut dire le « fleuve ».
Le Calavon est peuplé d’une faune riche et diversifiée. On note la présence de 46 espèces animales dont le castor d’Europe, la chauve-souris, le crapaud à couteau, de nombreux oiseaux, insectes et poissons.
Le castor d’Europe (Castor fiber) est très présent sur le bassin. On dénombre ainsi entre 80 et 100 individus sur l’ensemble du secteur. Sur la commune nous pouvons observer la construction de barrages construits par les castors.
Le Calavon est caractérisé par des fluctuations saisonnières de débit très marqué. Il alterne des périodes de sécheresse avec des crues torrentielles soudaines et de grande ampleur. Frédéric Mistral parle même de « Calavonades » pour désigner ses crues. Les plus récentes se sont produites en décembre 2019 : nous avons assisté à trois crues successives.
L’organisme chargé de l’entretien du Calavon est le Syndicat Intercommunal des rivières Calavon-Coulon. Ses actions portent sur :
– La restauration des milieux aquatiques – La gestion des inondations – La réduction de la vulnérabilité – La communication et sensibilisation du public